Greenikk, une startup agritech, a annoncé sa décision de cesser ses activités.
Lancé en 2020, Greenikk visait à offrir aux producteurs de bananes une nouvelle façon de prospérer en offrant des outils, des ressources et des connexions au marché via une plateforme numérique.
Malgré l’enthousiasme initial, les choses ont pris une tournure brutale lorsque les problèmes de financement, les défauts de paiement des prêts et la faible croissance des revenus ont forcé l’entreprise à fermer.
Qu’Ă©tait Greenikk : Greenikk, fondĂ© par Naushad et Previn Jacob, visait Ă construire un Ă©cosystème numĂ©rique autour de la culture de la banane.
Leur plateforme a Ă©tĂ© conçue spĂ©cialement pour les producteurs de bananes, leur fournissant une aide financière , des semences, des conseils d’experts sur les cultures, une couverture d’assurance, des fournitures agricoles et des connexions aux marchĂ©s. Leurs services couvrent tout, de la production Ă la vente, tant dans le pays qu’Ă l’international.
Malgré cette vision ambitieuse, l’entreprise a dû faire face à des défis croissants. Greenikk a levé environ 1 million de dollars de financement et avait initialement prévu de lever 5 millions de dollars en série A. Mais les conditions du marché ont changé et il est devenu impossible de lever ce nouveau tour crucial.
Les chiffres :
- 📅 Fondée en 2020.
- 💰 Au total, ils ont collecté environ 1 million de dollars.
- 🍌 Plateforme numérique pour soutenir les producteurs de bananes.
- 📉 Ont dû faire face à des défauts de paiement et à une croissance lente des revenus, ce qui a entraîné une fermeture en 2024.
Raisons de l’Ă©chec :
- DĂ©fis de financement : Greenikk a Ă©tĂ© durement touchĂ© par l’Ă©volution des conditions du marchĂ©. L’entreprise a initialement levĂ© des capitaux en 2022, lorsque l’AgriTech Ă©tait en plein essor, mais au moment oĂą elle Ă©tait prĂŞte Ă passer Ă l’Ă©chelle, le sentiment des investisseurs s’Ă©tait refroidi. Cela a crĂ©Ă© un dĂ©ficit de financement qu’elle n’a pas pu combler, ce qui Ă©tait essentiel Ă sa survie. Comme l’a dit Naushad, « nous avons suivi les mauvais indicateurs pour croĂ®tre et Ă©voluer ».
- DĂ©fauts de paiement : L’un des principaux services offerts par Greenikk Ă©tait l’accès au crĂ©dit pour les agriculteurs. Malheureusement, cela est devenu une source majeure de problèmes. Les agriculteurs ne remboursaient pas leurs prĂŞts et Greenikk avait du mal Ă rĂ©cupĂ©rer les fonds. Ce problème n’est pas propre Ă Greenikk : d’autres startups agritech comme ReshaMandi ont Ă©galement eu du mal Ă collecter les paiements, ce qui a contribuĂ© Ă leur effondrement.
- Faibles revenus : Greenikk fournissait des services indispensables aux agriculteurs, mais ne générait pas suffisamment de revenus pour subvenir à ses besoins. Son modèle de soutien et d’accès au marché ne s’adaptait pas comme prévu. Naushad a souligné que même si l’entreprise aurait pu survivre en tant qu’entreprise à faible revenu , ce n’était pas la vision à laquelle les investisseurs avaient adhéré. Greenikk s’était fixé pour objectif de devenir un acteur évolutif et à fort impact dans le domaine de l’agritech, ce qu’elle n’a finalement pas pu réaliser.
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🔚 Conclusion
L’histoire de Greenikk nous enseigne qu’une idĂ©e innovante ne suffit pas Ă garantir le succès d’une startup. Comprendre en profondeur les nuances du marchĂ©, les besoins spĂ©cifiques des clients et les Ă©volutions du secteur est tout aussi crucial que d’avoir une vision ambitieuse. Greenikk a sous-estimĂ© les dĂ©fis liĂ©s au financement et Ă la collecte des paiements, dĂ©montrant ainsi l’importance d’une planification financière rigoureuse et d’une adaptation constante.
De plus, la capacitĂ© Ă tisser des partenariats solides est un atout indispensable pour toute entreprise, surtout dans un secteur aussi complexe que l’agritech. En s’associant avec des acteurs clĂ©s de l’Ă©cosystème, comme des institutions financières, des coopĂ©ratives agricoles ou des entreprises technologiques, les startups peuvent accĂ©der Ă de nouvelles ressources, Ă©largir leur rĂ©seau et renforcer leur position sur le marchĂ©.
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Ensemble, construisons l’avenir des startups !
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